Wednesday, April 4, 2012

Tous pour un code protecteur

 J’avais juré de ne plus faire une injection en l’absence d’une prescription médicale qui, bien entendu, garantira la tranquillité de l’esprit… mais là je commence à injecter ,à gogo, des produits indéniablement pas très risqués…bien sûr que je n’oserai jamais m’hasarder à faire introduire à une vie humaine une famille des Bétalactamines ou autre qui provoquerait des réactions pas très souhaitées…ça je m’y retire ; en effet , la première injection que j’ai faite sans prescription médicale est l’hydrocortisone et bien si vous étiez devant le cas asthmatique qui frôlait la mort de près et que j’avais reçu au niveau de la formation , vous saurez à quel point j’avais raison de m’aventurer avec mon métier…je lui ai fait inhaler quelques bouffées du Dilator mais l’hydrocortisone lui a procuré une dilatation rassurante des bronches…après cet acte hasardeux de la part d’un personnel infirmier je me demande pourquoi cette prohibition de , surtout des molécules de secourisme , au personnel infirmier ( personnellement, je n’ai jamais eu l’opportunité de découvrir un code qui protège le corps infirmier quand il veut protéger et sauver une vie humaine !) ça me semblerait un processus de sauvetage illogique et insécurisé .On doit légaliser les actes de secourisme qu’entreprend un infirmier , entre autre le sauveur avant qu’il sauve un malade ( le sauvé). Cette amère réalité ,que vit quotidiennement le personnel infirmier,est rarement abordée ouvertement dans les réunions qui se font normalement entre les différents agents de la santé et les responsables des différents programmes et bien peu dans les milieux professionnels de la santé… il est peut être le temps de prendre toutes les initiatives, qui censées être qualifiées d’hâtives au sérieux et de couvrir « légalement » l’infirmier qui s’aventure un peu comme dans la forêt de l’Amazonie sans boussole.Il faut signaler que la plupart d’infirmiers (lauréats 2007 inclus aussi) sont affectés seuls dans des centres de santé communaux (tel est mon cas) assurément sans médecin qui est couvert , aussi bien dans la prescription que dans l’administration des médicaments qui vont avec l’intérêt et la survie du malade et malgré cela ils ( les infirmiers) reçoivent presque trimestriellement des médicaments parmi lesquels figurent des « substances risquées » !!
Bref, on vit dans une contradiction quotidienne qui suscitera bien d’être bannie dans le prompt délai…
H@n@ne

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